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Ferrari F10

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Après un passage raté à l’ère des monoplaces nouvelle génération de 2009, Ferrari espère rapidement rebondir avec son nouveau joujou : la F10.

Le changement de réglementation de 2009 n’aura pas fait que des heureux. Ferrari par exemple, qui sortait d’une décennie archi-dominée, a vécu sa pire saison depuis 1993. Pour ne rien arranger, le terrible accident de Massa en Hongrie a quelque peu refroidi les troupes et malgré la victoire de Raikkonen à Spa-Francorchamps, le moral n’est pas au beau fixe. De gros changements sont attendus et il ne faudra pas longtemps pour les voir venir. Fin de l’été 2009, un certain Fernando Alonso annonce sa signature avec le clan italien, apportant avec lui une belle valise portée par son sponsor national, la banque Santander. L’objectif est clair pour l’espagnol : gagner en rouge. C’est ainsi qu’après la F60 , la F10 apparaît pour 2010. Grosse évolution de sa devancière, la nouvelle monoplace se différencie par l’instauration d’un nouveau museau bien plus long et haut, de pontons plus longs abritant un plus grand réservoir, résultat de l’interdiction des ravitaillements en essence, d’un imposant aileron de requin sur tout le capot moteur et d’un nouvel aileron arrière encore plus imposant. Sous le capot, le V8 de 2,4L trouve sa place avec la boîte de vitesses, modifiée à la mi-saison. Exit le KERS et son poids faramineux, la F10 restera la dernière monoplace de Maranello non dotée d’un système de gain de puissance électrique et de DRS, une autre époque. L’autre changement majeur résulte dans la modification de la livrée avec l’arrivée de larges touches de blanc, sponsoring oblige. Pour épauler le Taureau des Asturies, la Scuderia décide de l’associer à Massa, miraculé après son terrible choc quelques mois auparavant.

Après des premiers essais privés plutôt impressionnants, la Ferrari F10 débarque à Bahreïn pour son premier test grandeur nature. Sur un tracé modifié pour l’occasion, 24 pilotes s’affrontent pour la victoire. Car oui, en 2010, trois nouvelles écuries viennent fleurir le fond de tableau. Mais la véritable attraction de ce début de championnat, c’est bien entendu le retour du roi Michael Schumacher en tant que titulaire chez Mercedes, elle aussi de retour après 55 ans de disette. Rapidement, les monoplaces rouges se montrent très à l’aise en signant d’emblée les deuxième et troisième chrono des qualifications, Massa devant Alonso. Si les positions s’échangent dès le départ, les F10 semblent moins à l’aise que la Red Bull de Vettel mais dans le dernier tiers de course, stupeur dans les paddocks : la RB6 de l’allemand perd sensiblement de la puissance, laissant les deux italiennes filer vers un doublé historique. Pour sa première en combinaison rouge, Fernando Alonso arrache la victoire, une bien belle entrée en matière. Deuxième, Massa savoure ce retour sur le podium, lui, tout juste remis de son épouvantable accident. A Melbourne, un tracé bien plus atypique, les monoplaces rouge et blanche ont encore du rythme mais après un départ tumultueux sous la pluie et un accrochage avec Button dès le premier virage, tout est à refaire. Avec un excellent rythme et une belle remontée, les deux F10 terminent à nouveau en formation, Massa troisième, Alonso quatre. La Malaisie et son fabuleux circuit de Sepang représenteront la première difficulté de la Scuderia en cette année 2010. Alors que la pluie menace sévèrement en qualifications, les machines de Maranello se font piéger par les plus grosses gouttes qui touchent le sol. Dix-neuvième et vingt-et-unième sur la grille, pas vraiment de bon augure pour le dimanche. Pourtant, la performance est là et au fur et à mesure des tours, les Lotus, Virgin, Toro Rosso, Force India, Sauber, Williams, Renault ou Mercedes sont effacées. Si le brésilien grimpe jusqu’au septième rang, son équipier est moins chanceux, obligé de renoncer à deux tours du but alors qu’il était neuvième, moteur cassé. A Shanghai, nouvelle déconvenue. Si Alonso s’élance de manière incroyable, c’est tout simplement qu’il a volé le départ, ce qui ne passe pas inaperçu auprès du collège des commissaires. Un Drive Through plus tard, le voilà redescendu en fond de peloton. Pas d'inquiétude pour autant car avec une quatrième place finale, le résultat est satisfaisant mais qu’en aurait-il été sans cette pénalité ? Massa sera bien moins à la fête avec le neuvième rang sous le drapeau à damier avec près d’une minute de retard sur le vainqueur. Après quatre courses, les F10 sont clairement à la lutte pour la victoire, même si les grandes menaces Red Bull et McLaren semblent encore un poil devant en termes de performance. L’arrivée en Europe et des premières évolutions est donc attendue avec impatience.

Le retour sur le vieux continent coïncide avec la première réprimande de la FIA concernant la livrée de la F10. Sur le capot arrière, la Ferrari présentait un code barre, utilisé déjà depuis quatre ans. Ce drôle de dessin cache en réalité une présence, pourtant interdite, du cigarettier maison de la Scuderia, Marlboro. Avec l’interdiction d’afficher ce “logo”, les F10 se retrouvent alors presque vierges de sponsors. Le premier tracé européen n’est autre que celui de Barcelone, une piste connue par tous les pilotes et où les qualités d’agilité et de tenue des gommes sont primordiales. La F10 débarque avec quelques petites améliorations, dont le fameux F-Duct et sa prise d’air à boucher avec la main dans le cockpit, mais après la séance de qualifications, le constat est sans appel : avec un Alonso relégué à presque 1 seconde de la Red Bull de Webber et un Massa sept dixièmes plus loin, la claque fait évidemment mal. Les deux machines rouges s’en sortiront mieux le lendemain, Alonso effaçant Vettel dans les dernières boucles avant de profiter de la sortie de piste de Hamilton dans l’avant-dernier tour pour accrocher une belle deuxième place, quatre rang devant son équipier. A Monaco, les italiennes sont un peu plus performantes qu’en terre catalane mais lors de la dernière séance d’essai, le double champion espagnol commet l'irréparable. En tapant le rail à Massenet, le pilote frappé du numéro 8 annihile ses chances de concourir en qualifications, l’obligeant à partir bon dernier sur un circuit où dépasser relève du casse-tête. Par chance, le “Taureau des Asturies” profite de la Safety Car sortie dès le premier tour pour effectuer son ravitaillement obligatoire, évitant alors tout nouveau passage aux stands, à l’inverse de la concurrence. Ceci lui permet alors de remonter très rapidement dans la zone des points, sixième en l'occurrence. Pourtant, c’est en septième place qu’il croisera la ligne d’arrivée, l’espagnol se faisant dépasser dans le tout dernier virage par Schumacher après la rentrée aux stands de la voiture de sécurité, manœuvre décriée comme interdite et pénalisée. En remontant de 18 places par rapport à son emplacement initial, Alonso bat le record de positions gagnées à Monaco, un exploit. Massa connaîtra une course plus sage le menant au pied du podium. A Istanbul, la Scuderia est en fête : il s’agit du huit-centième grand-prix disputé par les rouges, un record de longévité qui ne s’arrêtera sûrement pas de sitôt. Pour l’occasion, les F10 se parent d’un gros “800” sur le capot moteur, de quoi redécorer une monoplace un peu trop vierge. Malheureusement, cet anniversaire ne sera pas le plus réussi. Dès les qualifications, les italiennes perdent pied, Alonso ne passant même pas le cap de la Q2. Le grand-prix sera tout aussi difficile et ce malgré l’auto-élimination des deux Red Bull en tête de course. Les F10 ne sont clairement pas dans le coup et l’écart avec les autrichiennes et les McLaren commence à sérieusement se creuser.

Au Canada, sur le très rapide circuit Gilles Villeneuve, les performances se nivellent un peu. Parti cinquième, l’espagnol va longtemps lutter pour la tête face aux McLaren avant de laisser filer les anglaises, trafic un peu trop gênant. Pour Massa cependant, l’affaire est bien plus complexe. Après s’être accroché trois fois en deux virages avec Liuzzi, il se frotte d’un peu trop près à Schumacher en fin de course avant de recevoir une pénalité pour vitesse excessive dans les stands. Quand ça ne veut pas… De retour en Espagne pour le grand-prix d’Europe à Valence, la Scuderia innove en amenant une version B de sa monoplace, notamment pourvue d’un diffuseur soufflé à la mode Red Bull. En renvoyant les gaz d’échappements vers le diffuseur, l’appui aérodynamique est accru, synonyme de passage en courbe plus rapide. L’efficacité du système est rapidement démontrée avec des F10 immédiatement dans le coup mais un mauvais timing de Safety Car après l’envolée de Webber et un trafic constant, repousse les italiennes en fond de top 10, et même au-delà pour Massa. Silverstone apportera tout autant son lot de désillusions. Qualifié troisième, Alonso manque son envol et voit son équipier brésilien tenter un dépassement à l’abord des mythiques virages de Maggots - Becketts - Chapel mais dans la manœuvre, l’aileron avant de l’espagnol lèche la roue arrière-gauche du vice-champion 2008. La crevaison est immédiate et la F10 n°7 n’a d’autre choix que de rentrer aux stands pour changer de pneus. L’espagnol continue quant-à-lui sa marche en avant mais bute rapidement sur la Mercedes de Rosberg et la Renault de Kubica. Au seizième tour, il tente un dépassement à Vale mais coupe la piste, ce que ne manqua pas de remarquer le polonais. Pour autant, le pilote Ferrari ne rendra jamais sa place et pour cause, la Renault tombe en panne quelques minutes plus tard. Mais alors que toute pénalité semble écartée, catastrophe : un drive through est infligé à Alonso alors que la voiture de sécurité est en piste. Condamné à repartir de la queue de peloton, il ne parviendra jamais à retrouver le rythme de début de course. Sous le drapeau à damier, c’est la douche froide : Alonso quatorzième, Massa quinzième. La Berezina est totale et redresser la barre devient urgent alors que la mi-saison vient d’être dépassée. L’espagnol pointe déjà à plus de soixante points de la tête du championnat, presque quatre-vingt pour Massa. Le tableau des constructeurs est tout aussi parlant. McLaren : 278, Red Bull : 249, Ferrari, 165.

Mais alors que la saison de la Scuderia était vouée à se battre pour le milieu de grille, la tendance finira par s’inverser à mi-saison. En Allemagne, sur le tracé de Hockenheim, Alonso manque la pole pour deux petits millièmes de secondes alors que Massa accroche la troisième place. A l’extinction des feux, les F10 sont les plus promptes à s’élancer, volant la vedette au poleman allemand. Les monoplaces rouges mènent facilement mais un message radio bien connu viendra troubler la tranquillité de ce grand-prix : “Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu confirmer que tu as bien compris le message ?” Le brésilien s’efface un tour plus tard, le début d’une douloureuse période de second couteau pour celui qui jouait le titre deux ans plus tôt. Sous le drapeau à damier, c’est un nouveau doublé que s’offre la Scuderia même si pour beaucoup, de vieux souvenirs et démons de 2002 refont surface. Reste que désormais, Alonso doit performer jusqu’au bout pour profiter de ce “cadeau”. A Budapest, le rythme est encore là et avec une deuxième et une quatrième place, l’écurie de Maranello limite la casse, ce qui sera moins le cas le week-end suivant, à Spa-Francorchamps. Pourtant, la Scuderia avait de bons espoirs dans les Ardennes avec l'arrivée des dernières grosses évolutions, notamment le diffuseur soufflé totalement opérationnel et performant. Parties dans la seconde moitié du top 10, les F10 se font des frayeurs. Tout commence au Bus Stop dans le premier tour avec le gros accident impliquant Barrichello et Alonso. Si le brésilien percute de plein fouet la Ferrari et détruit sa Williams, l’italienne est étonnement indemne. Malheureusement, l’espagnol finira par commettre une de ses rares erreurs de pilotage en tapant le mur avant le virage de Rivage alors qu’il était huitième et ce, à six tours du but, laissant partir quatre points, quatre unités aux grandes conséquences sur le résultat final. Massa sauve les meubles en s’adjugeant la quatrième place finale. Désormais, plus question de décevoir chez les rouges. Opération “Razzia” à Monza. Si les F10 ne s’imposent pas là, adieu les chances de couronne. L’entame de week-end est jusque-là parfaite avec la première pole de l’année pour Alonso, deux rangs devant son équipier. Mais au départ, c’est Button qui chipe le leadership. Avec l’impossibilité de dépasser sur la piste, la solution restante n’est autre que de jouer de la stratégie. En s’arrêtant plus tard, l’espagnol pousse ses gommes dans ses derniers retranchements pour ressortir sous le museau de la McLaren chromée. La foule est en délire jusqu’au drapeau à damier. Une Ferrari gagne à domicile, une autre complète le top 3, carton plein pour les tifosi. Mais la réussite ne s’arrête pas là. A Singapour, Alonso arrache une fois encore la pole position. A contrario, Massa écope de diverses pénalités pour changement de boite de vitesses et de moteur, le contraignant à partir bon dernier. Devant, l’espagnol sera suivi comme son ombre tout le long du grand-prix par un Vettel ne trouvant jamais l’ouverture, l’une des dernières grandes courses à suspense sans DRS. Jamais l’allemand ne pourra dépasser la Ferrari malgré plusieurs tentatives. Les deux monoplaces croiseront la ligne d’arrivée en moins de trois dixièmes, signe d’un grand-prix particulièrement intense et disputé. Massa profitera bien des nombreux abandons et accrochages pour grimper au septième rang, un bon résultat compte tenu de sa position initiale. Avec trois succès en cinq épreuves, Fernando se replace irrémédiablement dans la course au titre, revenant à onze points seulement du leader Webber. L’écart entre les constructeurs est lui tombé à soixante-quatre points, une différence largement gommée en quelques grands-prix. Tout est donc encore possible mais avec seulement quatre meeting restants, la moindre erreur risque d’être fatale.

Suzuka. Nouveau juge de paix pour les 24 pilotes sur la grille. Certains, comme Di Grassi, n’auront même pas l’opportunité de prendre le départ. D’autres, comme Petrov, Hulkenberg, Liuzzi ou Massa, ne passeront même pas le cap du premier virage. Cet abandon du brésilien après un rude choc face à l’italien de Force India met à mal les chances de la Scuderia de maintenir son bon cap vers le haut du classement constructeur. Le seul espoir, et non des moindres, reste alors entre les mains d’Alonso. Mais sur la piste nippone, l’aérodynamisme exceptionnel des Red Bull fait la différence. Le pilote Ferrari rescapé termine troisième mais à seulement deux secondes de la victoire détenue par le fougueux Vettel. La fin du championnat approche à grands pas et cinq pilotes se distinguent pour la conquête de l’étoile mondiale : Webber, Alonso, Vettel, Hamilton et Button. L’antépénultième rendez-vous de la saison se dispute en Corée du Sud, sur le tout nouveau tracé de Yeongam. La piste est à peine achevée lorsque la Formule 1 débarque si bien que les espaces d’herbe autour de la piste ne sont que des champs tout juste semés. Le jour de la course, une pluie intense s’abat avant le départ. La décision est prise de reporter l’envol des monoplaces tant les conditions sont épouvantables. Après plus d’une heure d’attente et une accalmie enfin visible, les voitures s’élancent mais rapidement, les incidents s'enchaînent, à commencer par l’accident entre Webber et Rosberg. L’hécatombe ne s’arrête pourtant pas là. Trulli, Di Grassi, Glock, Petrov, Buemi, autant de noms qui viennent grossir les rangs des pilotes à pied. Mais au 45ème tour, nouveau rebondissement : le moteur Renault de Vettel s’étouffe dans un panache de fumée. Derrière l’allemand, Alonso jubile : le voilà en tête et en bonne position pour prendre le commandement du championnat ! L’arrivée approche à grands pas au fur et à mesure que la luminosité baisse. Le premier grand-prix de Corée du Sud aura tenu toutes ses promesses mais surtout, elle aura vu une nouvelle victoire Ferrari et même un double podium avec la troisième place de Massa. Onze points, voilà ce qui sépare Alonso et Webber à présent, les deux principaux prétendants. L’explication finale pourrait se jouer à Interlagos, théâtre des deux titres déjà glanés par l’espagnol en 2005 et 2006. Mais au Brésil, les Red Bull Renault font parler leur puissance, au grand dam de la Scuderia. Première et deuxième dans l’ordre Vettel-Webber, les autrichiennes viennent même sceller leur première couronne des constructeurs devant McLaren et Ferrari. Alonso sauve les meubles en prenant la troisième place mais pour Massa, la course à domicile vire à la catastrophe. Après son premier changement de gommes, le régional de l’étape se rend rapidement compte que quelque chose clocher et en effet, sa roue avant-droite n’était pas correctement serrée. Hors des points devant son public, le vice-champion 2008 sait qu’il aura fort à faire pour aider son équipier à Abou Dhabi pour la grande finale d’une saison déjà phénoménale. Avant le tout dernier départ, ils sont encore quatre à pouvoir prétendre au titre. Alonso est le mieux placé et une deuxième place lui serait suffisante pour être sacré pour la troisième fois. Derrière lui, Webber et Vettel évoluent respectivement à huit et quinze points de l'espagnol tandis que Hamilton navigue à vingt-quatre unités de la tête du championnat. Les qualifications sont serrées et tous les prétendants sont aux avant-postes, signe d’une course palpitante en devenir. Si Alonso perd une place au départ, sa quatrième place devrait lui assurer le sacre compte tenu du classement de ses adversaires mais la stratégie finira par chambouler ce championnat toujours aussi indécis. Alors que Webber est le premier à s’arrêter, la Scuderia décide d’imiter le clan autrichien pour contrer le plus proche rival : erreur. En se concentrant uniquement sur l’australien, Ferrari omet de suivre Vettel, alors facile leader. Bloqué tout le long du grand-prix derrière Petrov et Kubica, Alonso fulmine. Certes, le voilà devant Webber mais devant lui, les Renault jouent les trouble-fêtes. Sous le drapeau à damier, l’espagnol n’est que septième, son pire résultat depuis bien longtemps. Six points seulement seront ajoutés à son escarcelle contre vingt-cinq à Vettel, désormais plus jeune champion du monde de l’histoire. Le final est cruel pour l’écurie italienne et ses pilotes, notamment pour le taureau des Asturies, passant à cinq petits points du Graal, cinq unités qui auraient pu être facilement glanées à Silverstone et Spa-Francorchamps…

Au final, la F10 aura permis à ses pilotes d’empocher cinq victoires, quinze podiums, deux pôles position et cinq meilleurs tours. Elle se sera surtout mise en avant en seconde moitié de saison avec l’arrivée d’une quasi version B, offrant de gros points à ses pilotes. Même si l’avantage a rapidement été donné à Alonso, Massa n’aura jamais démérité, lui qui un an plus tôt frôlait la fin de carrière après son accident. En ne se basant que sur Webber à Abu Dhabi pour la stratégie, la Scuderia aura commis une très grosse erreur de jugement dans une course où le DRS aurait forcément changé la donne. Bien que cruelle, cette fin de championnat motivera comme jamais les hommes de Maranello qui ne parviendront pourtant plus à récolter le fruit de leur dur labeur…

La Ferrari F10 en chiffres...

Grands-prix :

19

Victoires :

5

Podiums :

15

Poles Position :

2

Meilleurs Tours :

5

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