top of page

Eddie Irvine

Difficile de se montrer lorsque l’on est dans l’ombre d’un grand mais quelques fois, le vent tourne et vous fait espérer.

Eddie Irvine commença à domicile dans de petites formules de promotion, gravissant un à un les échelons jusqu’à atteindre la F3000 en 1989 et 1990. Terminant troisième du championnat, il ne se voit pourtant pas offrir de volant au plus haut niveau. C’est au Japon qu’il décide de partir pour courir dans le championnat de monoplaces nippon. Après deux succès en deux saisons, il échoue à la seconde place du championnat mais un certain Eddie Jordan va alors changer sa vie.

A Suzuka, Jordan a besoin d’un pilote et vite. Présent sur le sol nippon, Irvine se voit offrir l’opportunité de piloter en Formule 1. Et dès son premier grand-prix, le nord-irlandais se fait bien remarquer. Finissant à une belle sixième place synonyme d’un point, Sa lutte avec Senna, qui lui prenait un tour, tapa dans l’œil de nombreux observateurs mais le brésilien n’apprécia pas et lui fit savoir à lors d’une petite altercation. Malgré un accident à Adelaïde, Jordan lui propose un contrat à temps complet pour les deux saisons suivantes.

Mais dès le premier grand-prix, c’est la catastrophe. Il est pointé coupable d’avoir créé le carambolage envoyant Verstappen en tonneau. L’irlandais du nord est alors suspendu pour une course. Voulant faire appel, Irvine n’aura rien gagné. Pire, il fut suspendu pour deux autres grands-prix. La suite de la saison est décevante, les abandons s’enchainent. Ce n’est qu’à la fin de l’année qu’Eddie ressorti de l’ombre avec une belle quatrième place à Jerez. La saison 1995 fut bien meilleure, comme le démontre sa jolie performance au Canada avec une troisième place à l’arrivée, juste derrière son équipier Barichello. Une nouvelle quatrième place au Japon lui offre une place au sein de la Scuderia Ferrari pour les quatre saisons à venir.

Mais tout de suite, tout est dit : Irvine sera le second de M.Schumacher. L’allemand, fort de deux titres, arrive lui aussi dans une écurie en pleine restructuration. 1996 ne fut pas la meilleure année. Débutant par un podium en Australie, avant de connaitre une déroute totale sur l’ensemble de la saison. Cela s’annonce mieux en 1997 où il enchaine les podiums, en terminant à cinq reprises dans le top 5, mais toujours pas de victoires en vue. L’année suivante, la lutte entre Ferrari et McLaren est intense et Eddie profite des performances de sa monture rouge pour signer de beaux résultats, mais toujours pas de victoires. Mais nombreux sont ceux le voyant s’imposer durant la dernière saison du millénaire.

Dès l’ouverture de la saison, Irvine surprend tout le monde et s’impose en Australie. Pourtant, cette victoire ne ravit pas tout le monde, à commencer par le clan Ferrari. L’irlandais du nord prend de plus en plus aise au sein de l’écurie et commence à titiller d’un peu trop près son équipier M.Schumacher. A Silverstone, gros bouleversement : l’allemand se brise les jambes et est indisponible pour six courses. La Scuderia change alors son fusil d’épaule et c’est désormais derrière Irvine qu’elle va se porter. Libéré de son équipier, il s’imposa lors des deux manches suivantes avant de sécuriser quelques points par la suite. En Malaisie, son mentor est de retour mais pour la première fois, c’est lui qui s’efface à l’instar d’Irvine, pour lui offrir la victoire. Mais au Japon, le pilote Ferrari termina en troisième position tandis que son adversaire Hakkinen s’impose. Le titre est perdu pour deux points. Pire encore, Irvine voit son ancien coéquipier chez Jordan lui prendre son baquet.

C’est dans la toute nouvelle écurie Jaguar qu’il pose ses valises à l’aube de l’an 2000. Les monoplaces vertes sont belles mais peu performantes. Une étonnante quatrième place à Monaco restera son meilleur résultat, bien aidé par les nombreux abandons. En 2001, rien n’est vraiment mieux. Pourtant, il pilota avec brio dans les rues de la principauté de Monaco et grimpa sur le podium à une étonnante troisième place. L’année suivante, Eddie démarra sur les chapeaux de roues avec une belle quatrième place en Australie avant de somber à nouveau sous un flot dee problèmes mécanqiues et d’accidents. Ce n’est qu’à Monza qu’il ressurgira en décrochant une nouvelle troisième place, le dernier podium de sa carrière et de l’écurie Jaguar. A la fin de la saison, il est renvoyé par un certain Niki Lauda…

Sa saison terminée, Irvine raccrocha définitivement son casque, devenant businessman et l’une des plus grosses fortunes de l’Irlande du Nord.

Eddie Irvine en chiffres...

Meilleur classement en championnat du monde F1 :

2e (1999)

Grands-prix :

146 (148 engagements)

Victoires :

4

Podiums :

26

Poles Position :

0

Meilleurs Tours :

1

bottom of page