Keke Rosberg
C’est le premier finlandais victorieux en Formule 1, un personnage atypique aussi discret que fougueux en piste, le célèbre moustachu Keke Rosberg.
Né de parents finlandais en Suède, le jeune Keke Rosberg ne se prédestinait pas forcément à une carrière en sports mécaniques, voyant plutôt son avenir dans la médecine ou l’informatique. Mais après avoir découvert le karting, la compétition automobile est devenue son seul enjeu. Ainsi, il participa à divers championnats de karting, aussi bien en Finlande qu’en Europe, remportant même les deux couronnes en 1973. Les rêves de Formule 1 sont encore osés mais sa carrière prend enfin la tournure souhaitée. Après un bref passage en Formule Vee puis en Formule Super Vee en 1975, il s’engage dans diverses catégories dans le but d’atteindre son objectif premier : rentrer en Formule 1. Le passage par la Formule 2 est obligatoire mais le finlandais ne se contente pas de cela, disputant également les championnats de Formule Pacifique et de Formule Atlantique. Là-bas, il y qfit ses armes auprès d’un québécois au style surprenant, un certain Gilles Villeneuve. En 1978, à déjà vingt-neuf ans, Keke Rosberg franchit enfin le pas : le voici au plus au niveau.
Mais contrairement à Villeneuve qui se retrouve déjà au volant d’une Ferrari, Rosberg doit se contenter d’une modeste Theodore. Son premier grand-prix se déroule à Kyalami, en Afrique du Sud. Réussissant à se qualifier, le finlandais ne profita pas longtemps de son premier départ, moteur cassé et réservoir percé. D’ailleurs, l’essence s’écoula directement dans son cockpit, lui brûlant sérieusement les fesses. Mais quinze jours plus tard, lors de l’International Trophy, une course hors-championnat à Silverstone, il s’imposa sous des trombes d’eau à la surprise générale. Cet exploit notable ne fit pourtant aucune impression dans le petit monde de la Formule 1 et l’aventure Theodore se poursuivit. Malheureusement, le finlandais ne parviendra plus à rejoindre la grille de départ. Il se résout alors à rejoindre un autre team de fond de grille : ATS. Le matériel n’est guère meilleur mais le moustachu tient sa qualification avant de disputer des courses sans histoire. Après trois meetings, il part chez Wolf, grande héroïne de l’année 1977 mais la voiture n’est plus aussi performante. Après une dixième place en Allemagne, il ne croisa plus la ligne d’arrivée de l’année et ce, malgré un bref retour dans l’écurie ATS. En 1979, les places sont plus rares et seul Wolf permet à Rosberg de s’aligner sur les grilles pour quelques rendez-vous. La neuvième place obtenue en France donne espoir mais pourtant, les résultats ne seront jamais là. Alors que les voitures à effet de sol commencent à dominer la catégorie reine, le finlandais doit se débattre avec une monoplace capricieuse et très peu fiable. Son style de pilotage, très en glisse, comme souvent chez les finlandais, n’étant peut-être pas le meilleur moyen de performer. Pourtant, la Formule 2 lui réussit plutôt bien, tout comme le Can-Am, discipline qu’il découvre en cette année 1979. La logique aurait voulu que Rosberg suive cette voie là mais le moustachu en décida autrement.
En 1980, Rosberg ne désire se concentrer que sur la Formule 1. Problème, aucune écurie ne veut de lui. Aucune, sauf une : l’équipe du double champion brésilien Fittipaldi. Bien que les derniers résultats soient plutôt mauvais, le finlandais peut compter sur le champion 1972 et 1974 pour le pousser dans le développement de la voiture et des performances. La première manche de la saison se déroule en Argentine et première surprise, Rosberg devance son équipier de neuf places sur la grille. Le lendemain, le résultat est encore meilleur car grâce aux multiples erreurs et problèmes de la concurrence, il parvient à grimper à la troisième place. Mais à trois tours du but, l’essence commence sérieusement à manquer. L’écurie Fittipaldi réalise un arrêt ravitaillement express, permettant à son pilote de repartir en piste sans avoir perdu de position. C’est donc sur le podium que s’achève sa première course sous les couleurs jaunes du team brésilien. Pourtant, la performance a de quoi étonner. Malgré un style très agressif, Rosberg fut l’un des seuls pilotes à ne pas avoir commis de faute durant l’épreuve, un bon point pour le finlandais. Mais cette troisième place chanceuse ne se répètera pas. La monture jaune n’est qu’une évolution de la mauvaise Wolf de 1979, obligeant ses pilotes à conduire à la limite. Cependant, la fiabilité semble de mise sur la F7, contrairement aux performances. Lors de la quatrième manche de l’année, sur le tracé urbain de Long Beach, Fittipaldi parvient lui aussi à accrocher une troisième place inespérée avant que Rosberg ne termine à la porte des points lors du rendez-vous suivant, en Belgique. S’en suivent deux non-qualifications pour le finlandais avant l’arrivée d’une nouvelle voiture à mi-saison : la F8. Censé être plus véloce, le bolide jaune manqua cruellement de fiabilité. Le finlandais n’en tira que peu de performances, sauvant sa saison grâce à une cinquième place en Italie, le seul grand-prix italien couru à Imola. Il acheva sa campagne en dixième position au championnat, un bon classement compte-tenu des résultats. Avec un gros travail effectué sur la F8, les ateliers de Fittipaldi réalisèrent la F8C : une catastrophe. Associé à Chico Serra, Rosberg ne pu qu’observer la vitesse de ses concurrents, la Fittipaldi manquant quasiment la moitié des qualifications de l’année. Avec une neuvième place en début de saison comme meilleur résultat, le finlandais n’aura pas marqué un seul petit point, tout comme son équipier. L’envie d’aller voir ailleurs est grande mais problème, tous les baquets des équipes de pointes sont réservés pour 1982. Tous, sauf un, chez Williams.
Après le départ de Jones fin 1981, l’écurie de Frank Williams cherche désespérément un second pilote pour aider Reutemann à la conquête d’une première couronne mondiale. Le marché est très réduit et le choix cornélien. Finalement, c’est Rosberg qui est choisi pour épauler l’argentin. Bien que n’ayant peu marqué les esprits, le finlandais impressionne par son style de pilotage et ses attaques bien placées. Ainsi débuta l’iconique année 1982. Avec une monture enfin performante, le discret moustachu peut enfin étaler tout son talent, tout en assurant sa place de second pilote dans l’équipe. Auteur d’une belle cinquième place d’entrée de jeu en Afrique du Sud, il améliora son rang au Brésil, terminant juste derrière le vainqueur Piquet, à la seconde place. Mais peu après l’arrivée, Renault et Ferrari s’interrogent sur la légalité de la Williams et de la Brabham, estimant qu’un subterfuge a été mis en place pour rouler sous le poids conforme. Un appel est prononcé, la réponse est attendue pour Imola. Comme si ce n’était pas suffisant, Reutemann claque la porte de la Formule 1 après deux meetings seulement, propulsant Rosberg en tant que premier pilote de l’écurie anglaise. Mais qui associer au finlandais ? Pour la manche de Long Beach, ce sera le vétéran et champion 1978 Andretti. Si l’américain se perd et renonce en course, le finlandais parvient, avec brio, à remonter sur le podium, sur la deuxième marche, s’emparant, par la même occasion, de la tête du championnat du monde. La surprise est de taille mais ne dura pas bien longtemps. Juste avant la course de Saint Marin, la FIA annonce la disqualification de Piquet et Rosberg au Brésil pour poids non-réglementaire. De ce fait, le nouveau leader s’appelle Prost. Pour couronner le tout, les équipes anglaises, sous le régime de la FOCA, annoncent le boycott de la course, à la plus grande joie de Ferrari et de Renault. Après quatre courses, ces deux constructeurs monopolisent le haut des classements mais à Zolder, tout bascula à nouveau. Lors des essais, Villeneuve, piqué au vif par le comportement de son équipier Pironi à Imola, prend de gros risques pour améliorer son chrono. Résultat, le canandien s’accroche violemment avec Mass. Le pilote Ferrari est éjecté de sa monture. Le grand Gilles s’en est allé. La tristesse est de mise dans le paddock. La Formule 1 venait de perdre l’un de ses plus grands pilotes. Si la Scuderia se retire de ce tragique week-end, la course continue pour autant. Avec la nouvelle FW08, Rosberg termine à nouveau deuxième et dans une voiture conforme, alors que son nouvel équipier Daly connaît un premier accident sur Williams. A Monaco, le moustachu se bat pour grimper sur le podium mais à une quinzaine de tours de but, son impatience le pousse à la faute. C’est l’abandon. Au championnat, aucun pilote ne parvient à s’envoler et s’il est actuellement quatrième, il ne pointe qu’à quelques unités de Prost. Quatrième à Détroit, il doit renoncer au Canada sur ennui de boîte de vitesses. Alors que Rosberg retrouve le podium à Zandvoort, le voici pour la première fois de sa carrière en pole à Silverstone, à domicile pour son écurie. Mais l’euphorie sera de courte durée, un souci de pression d’essence l’obligeant à mettre pied à terre. Après une nouvelle arrivée dans les points en France, le circuit d’Hockenheim réserve un bien triste spectacle pour Pironi. Terriblement accidenté lors des essais, il ne remontera jamais dans une monoplace en grand-prix. Avec un rival en moins, la lutte pour le titre semble se dessiner entre le finlandais, Prost et Watson mais à l’heure actuelle, le pilote Ferrari est toujours leader et pourrait l’emporter malgré son absence des circuits. Tout est incertain et la victoire de Tambay en course ne permit à aucun des trois larrons de bien remonter au classement. En Autriche, la Williams se comporte à merveille et après les abandons de Patrese et Prost, la bagarre pour la victoire se joue entre De Angelis et Rosberg. Si l’italien et sa Lotus résiste parfaitement, le finlandais se décale dans l’ultime virage de l’épreuve. S’en suit alors l’une des courses de dragster les plus mémorables de l’histoire avec à la fin, un succès de l’italien pour cinq petits centièmes sur le moustachu. Battu de peu, le pilote Williams prit sa revanche lors du grand-prix de Suisse, à Dijon, quinze jours plus tard. Parti huitième, il remonta un à un ses concurrents jusqu’à passer la Renault de Prost à trois tours du but. Le premier succès est enfin là avec en prime, le commandement du championnat, trois points devant Pironi absent, onze devant Prost. Une course à Monza dans le ventre mou du peloton plus tard, le voici confortablement installé en tête du championnat lors de la dernière manche à Las Vegas. Seul Watson peut le détrôner mais à condition de l’emporter. Cela s'annonce compliqué puisque à part Prost, aucun pilote ne s'est imposé deux fois dans la saison. Qualifié cinquième, le finlandais s'élance quatre places devant son rival anglais mais en course, la McLaren prend le dessus sur la Williams. Alors que Rosberg assure la sixième place, Watson échoue dans sa lutte pour la victoire, terminant deuxième derrière l’étonnant Alboreto et sa Tyrrell. Cette fois c’est sûr, Keke Rosberg est bel est bien champion de Formule 1. Celui qui un an auparavant peinait à se qualifier se retrouve sur le toit du monde après n’avoir remporté qu’un seul et petit succès ! La chance et la fiabilité étaient de son côté mais le finlandais sait pertinemment que sans la mort de Villeneuve, et sans l’accident de Pironi, les Ferrari étaient les voitures à battre. Mais quoi qu’il en soit, le voici titré en catégorie reine au terme d’une saison inoubliable, alors qu’il était l’un des pilotes que personne n’attendait au premier plan. C’est par ailleurs la première couronne finlandaise en Formule 1.
Mais à peine l’année 1982 terminée qu’il faut déjà enchaîner sur 1983. La performance de l’année passée semble être difficile à rééditer mais il faut garder espoir malgré un désavantage certain par rapport à plusieurs équipes : le moteur turbocompressé. Initié par Renault en 1978, le turbo s’est généralisé au cours des dernières saisons et son avantage sur les circuits rapides est indéniable. Or, la Williams FW08C est équipée d’un V8 Ford atmosphérique, de quoi compliquer la tâche. Pour autant, le champion en titre démontre d’emblée que son rang n’est pas juste chanceux en signant la pole position au Brésil devant une armada de turbo. Mais après quelques tours de course, Piquet lui chipe le commandement pour ne plus jamais le quitter. Le pilote Williams, qui naviguait alors en seconde position, effectua son arrêt ravitaillement, mais tout ne se passa pas comme prévu : l’essence jaillie du réservoir et s’enflamma instantanément. Légèrement brûlé, Rosberg sauta de sa monture pour éviter le drame. Le comble de la situation est que Williams lui demande de reprendre le volant. Grâce à l’aide de ses mécaniciens qui le poussent pour repartir, le finlandais remonte comme une flèche, glanant plus de trente secondes sur le leader Piquet jusqu’à retrouver sa deuxième position. Ces efforts seront mal récompensés : comme l’année précédente, il sera disqualifié, la faute à la poussette de ses mécaniciens pour reprendre la piste. Malgré cette déconvenue, Rosberg ne se relâche pas et marque de précieux points. A Monaco, sur une piste trempée, il choisit de s’élancer en pneumatiques slicks : le bon coup. Dès le départ, le finlandais grille la politesse à Prost et Arnoux pour prendre le leadership et ne plus jamais le quitter. Cette victoire ravit bel et bien le clan Williams mais le retard sur Ferrari, Renault et Brabham est trop important. En Autriche, Williams annonce son partenariat avec Honda à compter de 1984, tout comme la prolongation de Rosberg pour deux autres années, notamment pour la mise au point du V6 nippon. Après une seconde partie de saison moyenne, la première Williams-Honda court la dernière manche, à Kyalami. Enfin équipé d’un turbo, le finlandais achève son année 1983 sur une cinquième place, encore loin des têtes d’affiche. A noter sa victoire lors de la toute dernière course hors-championnat de Formule 1, à Brands Hatch. En 1984, la mise au point du moteur compromet rapidement les championnats et les casses successives, malgré de bonnes performances en qualifications, empêchent le moustachu d’inscrire de gros points. A Dallas, sur un tracé dessiné à la hâte sur un parking, tout le monde élève la voix pour critiquer un circuit indigne pour la Formule 1. Tous ? Non, Rosberg n’en à que faire, seul la course l'intéresse… Sous une chaleur extrême et sur un piste se désagrégeant à chaque passage de voiture, le finlandais résiste bien et remonte jusqu’en première place avant de s'imposer à l’étonnement général ! Quelques secondes plus tard, derrière lui, Mansell s'évanouit en tentant de pousser sa Lotus sur la ligne d’arrivée… Mais ce succès tardif n’y changea rien. Pire, il enchaîna sept abandons consécutifs jusqu’à la fin de saison. 1985 ne démarra guère mieux, trois retraits pour débuter avant un regain de forme notable. Vainqueur à Détroit, poleman au Castellet avant de terminer deuxième, le moustachu entend bien rattraper son retard au championnat. Hélas, cinq nouveaux abandons achevèrent cette belle lancée. Le moustachu s’installa également en pole position à Silverstone, réalisant, par la même occasion, le tour le plus rapide de l’histoire de la Formule 1, record battu en 2002 par Montoya. Il s’imposa lors de la dernière course de l’année, à Adélaïde avant de voguer vers de nouveaux horizons en 1986.
Et c’est chez McLaren, écurie championne du monde des constructeurs en 1984 et 1985, que le finlandais trouve refuge, auprès du champion en titre Alain Prost. La paire fait rêver, d’autant que le V6 Porsche fait des merveilles depuis deux ans. Oui mais voilà qu’en 1986, c’est le moteur Honda qui fut le meilleur, celui-là même que Rosberg développait depuis maintenant plus de deux ans. Si Piquet et Senna ouvrent le bal des victoires, les McLaren et Williams ne tardèrent pas à dominer le championnat. Si la MP4/2C correspond parfaitement au style de pilotage de Prost, ce n’est pas le cas du finlandais, moins rapide que le français. De plus, la malchance n’arrange pas les choses et les nombreux abandons le condamne bien vite à jouer un second rôle. Que ce soit à Saint-Marin, en Allemagne ou en Autriche, les derniers tours, alors qu’il était bien placé, ne lui auront pas réussi. Alors que son équipier enchaîne les victoires, le moustachu voit son moteur trop souvent rendre l’âme. A Hockenheim, c’est par une annonce de retraite sportive que Rosberg débute son week-end. A bientôt trente-huit ans, le finlandais pense ne plus rien avoir à prouver dans la catégorie reine. De plus, la mort de son ami De Angelis l’a durement touché, tout comme la domination que lui inflige son équipier. Mais pour se rappeler aux bons souvenirs de tous, le moustachu s’empara de la pole, la dernière de sa carrière. Malheureusement, une nouvelle panne d’essence le contraint à l’abandon, tout près du but. La fin de saison approche et s’il n’est plus dans le coup pour le championnat, Prost l’est toujours et le finlandais souhaiterait se mêler à la fête pour aider le champion français à vaincre les pilotes Williams. En arrivant à Adélaïde, Mansell et Piquet sont les mieux armés mais le français n’est pas à écarter. Si les trois se livrent une bataille aux points, Rosberg profite de la situation et mène facilement l’épreuve. C’est alors que l’un de ses pneumatiques explose : c’est l’abandon. Un tour plus tard, c’est Mansell qui est victime de la même défaillance, obligeant son équipier Piquet à s’arrêter pour ne pas connaître le même souci. De ce fait, Prost s’impose et glane le titre de justesse. Le moustachu est malchanceux mais le principal, une McLaren a battu les Williams. Ainsi s’achève la carrière de Keke Rosberg en Formule 1.
Mais un pilote qui raccroche a toujours envie de piloter. Après une année 1987 sans volant, Rosberg s’engage pour les 24 Heures de Spa-Francorchamps en 1989 avant de se diriger vers le championnat de voiture de sport. C’est là que sa seconde carrière débuta. Appelé par Jean Todt pour mener à bien le projet Peugeot 905, le finlandais développa, comme à l’époque de Williams et son nouveau V6 Honda, le futur prototype de la marque au Lion. La phase de course débuta lors des deux dernières épreuves de l’année 1990 avec comme équipier, son ancien adversaire Jabouille. Les performances ne sont pas du tout au rendez-vous mais le constructeur français ne s’avoue pas vaincu. Pourtant, l’entame de saison 1991 est catastrophique : cinq abandons en cinq courses, la fiabilité fait défaut. Le travail finira par payer, Peugeot sortant une évolution de sa voiture : la 905B. Les résultats sont stupéfiants : victoire à Magny-Cours puis victoire à Mexico pour le duo Rosberg-Dalmas, le Lion est en net regain de forme. Mais à ce moment précis, le moustachu décide de quitter le constructeur français. Comme en 1986 avec Williams, le timing est mauvais : la 905 est imbattable, remportant cinq des six épreuves de la saison, dont les 24 Heures du Mans. A la place, le voici dans le relevé championnat allemand de DTM, d’abord sur Mercedes, avant de passer chez Opel de 1993 à 1995. Après une première saison réussie, ponctuée par une victoire sur la base aérienne de Wunstorf. Dans le même temps, il fond le Team Rosberg, courant également en DTM encore aujourd’hui, mais également en Formule 3 et Formule BMW. Il fonda également une entreprise de management de jeunes pilotes, promouvant en catégorie reine deux de ses compatriotes : JJ Letho et le double champion du monde Mika Häkkinen.
Keke Rosberg en chiffres
Meilleur classement en championnat du monde F1 :
Champion du monde (1982)
Grands-prix :
114 (129 engagements)
Victoires :
5
Podiums :
17
Poles Position :
5
Meilleurs Tours :
3