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Graham Hill

La Triple Couronne, un rêve pour tout pilote mais aussi une quête quasi impossible à réussir. Pourtant, il en est un qui releva formidablement bien le défi : le grand Graham Hill.

Graham Hill n’était sans doute pas prédestiné à devenir un grand champion de sports automobiles. Les voitures ne représentaient pas vraiment un centre d’intérêt pour l’anglais, contrairement à l’aviron, sport dont il fut l’une des figures dans le club de Londres. Ce n’est qu’à vingt-quatre ans que le jeune Graham connaît ses premières expériences de conduite, passant au même moment son permis de conduire. Une fois en poche, le voici désormais avec son propre volant entre les mains. Peu après, un test à bord d’une Formule 3 sur le tracé de Brands Hatch lui est proposé par une école de pilotage. Tenté par l’essai, il se découvrit alors une véritable passion pour le pilotage en l’espace de quatre petits tours. Ne voulant pas en rester là, Hill continua sa découverte des sports mécaniques en enchaînant les essais à bord de monoplaces jusqu’à ce qu’un jour, il fasse la connaissance de Colin Chapman, futur créateur de Lotus. La suite était toute tracée. Tout d’abord mécanicien, il grimpa à plusieurs moments dans le cockpit au point de disputer quelques rendez-vous. Puis en 1957, l'ascension se poursuit avec la Formule 2, antichambre de la catégorie reine. A bord de Cooper et autre Lotus, l’anglais enchaîne les meetings, démontrant rapidement sa pointe de vitesse à ses adversaires. Sans plus tarder, Chapman décide de le placer dans l’une de ses Formule 1. Le début d’une légende.

Pourtant, rien ne fut simple lors de son arrivée en Formule 1. Même si la petite écurie Lotus nourrissait de grands espoirs, faire face aux cadors de l’époque n’a rien d’une partie de plaisir. La première monoplace de Chapman, la Lotus 12, fut très loin du niveau escompté. Pour Hill, les grands débuts arrivèrent à Monaco, tracé qui deviendra l’un de ses préférés par la suite. Mais pour sa première en Principauté, l’anglais ne parvient pas à rallier le haut de la grille. Pourtant, au gré des incidents et abandons, il se faufile jusqu'en sixième place quand au soixante-neuvième tour, son moteur rend l’âme. Cet abandon sera le premier d’une longue série. Au Pays-Bas, en Belgique, en France ou en Grande-Bretagne, même sanction. Le moteur Climax, en plus d’être peu performant, manque cruellement de fiabilité. En seconde partie de saison, Hill reçoit une nouvelle monoplace : la Lotus 16. Plus performante, elle ne corrige cependant pas les défauts de sa devancière, notamment au niveau mécanique avec de nombreux pépins à la clé. Mais à Monza, les machines anglaises s’avèrent plutôt rapides. Mieux encore, elles évitent les problèmes. Grâce aux nombreux abandons et à la résistance du petit bloc Climax, l’anglais franchit la ligne en sixième place, soit son meilleur résultat en Formule 1. Mais à cette époque, cette sixième place ne rapportait pas de point. Sans unité au compteur, il ne sera pas classé au championnat du monde. Tout se répéta en 1959. La 16 a beau être très légère, elle ne performe pas. Pourtant, sur le rapide tracé de Zandvoort, Hill se qualifie cinquième avant de rétrograder de deux rangs en fin d’épreuve. Mais après ce joli coup d’éclat aux avant-postes, le revoici dans les fins fonds de classement, renonçant très souvent à cause de la mécanique. Après un énième abandon à Monza, il décide de claquer la porte de Lotus pour chercher un meilleur matériel pouvant l’amener au plus haut niveau. Et c’est chez BRM que l’anglais trouva refuge et ce, jusqu’en 1966.

Jusque-là là, Graham Hill n’a jamais eu l’occasion de démontrer son potentiel. En partant chez BRM, l’anglais souhaite grimper dans la hiérarchie au volant de voitures ayant déjà triomphé à Zandvoort l’année passée. L’écurie anglaise lui propose alors le volant d’une P25 pour le grand-prix inaugural en Argentine. Avec un bolide vieux de cinq ans, il parvient à réaliser une superbe troisième place sur la grille, montrant rapidement à tous les sceptiques que sa pointe de vitesse n’est pas que du bluff. Hélas, la mécanique viendra à nouveau mettre fin à tous ses espoirs, une surchauffe l’obligeant à s’arrêter peu avant la mi-course. Pour la seconde manche de l’année, c’est la toute nouvelle P48 qui débarque. Plus performante, elle devrait assurer de meilleurs résultats à l’équipe. Bien qualifiés, les pilotes BRM se voient voler la vedette par un certain Stirling Moss et sa Lotus privée, poleman avant de devenir vainqueur le lendemain. Quand à Hill, un accident viendra mettre fin à un meeting pourtant bien entamé. Plus en confiance, l’anglais saisit enfin l’opportunité à Zandvoort, mettant fin au signe indien en inscrivant ses premiers points, mais également, en terminant pour la première fois sur le podium avec la troisième place. Malheureusement, ce beau résultat ne sera jamais réédité, du moins en championnat du monde 1960. Car hors-championnat, l’homme à la moustache enchaîne les podiums, sans pour autant goûter à la plus haute marche. Cette même année, il décide de concourir dans le très relevé championnat des voitures de sport, visant de nombreuses grandes classiques d’endurance : Sebring et le Mans. En 1961, BRM sort de ses ateliers la nouvelle P48/57. Évolution de la simple P48, elle voit cependant apparaître une grande nouveauté : le moteur Climax. C’est ce dernier qui avait causé tant de soucis à Hill au cours de ces deux campagnes pour Lotus. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le motoriste anglais, bien qu’il ait raflé les deux précédents championnats constructeurs, souffre encore de nombreux problèmes. Ainsi, l’anglais ne croisera la ligne d’arrivée qu’à trois reprises sur les huit grands-prix de la saison. Le passage au moteur de 1,5L de cylindrée aura coûté cher à BRM mais dans le même temps, l’écurie anglaise décide de développer son propre bloc : une réussite. Avec sa nouvelle P57, Graham remporte deux épreuves hors championnat avant l’entame de saison. Huit jours plus tard, à Zandvoort, il réalise une splendide qualification avec la seconde place, avant de réaliser le plus parfait de ses week-ends de course. Parti devant avec Clark, Hill tenta de suivre son compatriote plus rapide mais après dix tours, l’embrayage de son adversaire faiblit. Sans difficultés, le pilote BRM grimpe au premier rang sans jamais plus le quitter. Au terme des quatre-vingt tours de course, le moustachu décroche enfin ses premiers lauriers. A Monaco, le voici à nouveau élancé vers une tournée triomphale quant à huit tours du but, son moteur le lâche. Triste désillusion rattrapée en Belgique avec la pole puis la seconde place. En tête du championnat pour quelques points devant son homonyme Phil Hill, l’anglais sait que chaque résultat aura une incidence sur son championnat. Avec un abandon en France puis une quatrième place à Aintree, celui qui avait si bien commencé l’année perd peu à peu de terrain. Mais en seconde partie de saison, c’est un nouveau Hill qui se présente sur les grilles de départ : victoire sur le Nürburgring, victoire à Monza puis deuxième à Watkins Glen, plus rien ne semble l’arrêt, si bien qu’à une course du but, le championnat est presque en poche. Il le sera le 29 Décembre lors de l’ultime manche sur le tracé d’East London avec une quatrième victoire, lui offrant le tant convoité titre de champion du monde des pilotes, mais aussi à son écurie, le titre des constructeurs. Celui qui quelques années plus tôt n’avait jamais tenu un volant entre ses mains se retrouve sur le toit du monde avec l’une des plus prestigieuses couronnes. Reste maintenant à confirmer ce statut mais la difficulté sera grande et elle porte un nom : Jim Clark.

Pourtant, sa saison 1963 aura débuté de la meilleure des manières avec un magnifique succès à Monaco, le premier sur ce qui deviendra son circuit fétiche. De plus, Hill rapporta deux succès supplémentaires hors championnat mais à partir de la seconde manche, en Belgique, le tant redouté Clark se rappelle au bon souvenir de tous. Ainsi, personne n’est en mesure de l’inquiéter et avec sept succès en dix épreuves. Bien parti, Graham Hill subira de nombreux pépins mécaniques, l’empêchant de batailler contre son rival. Une dernière victoire à Watkins Glen finira par lui assurer le titre de vice-champion, loin, très loin derrière l’intouchable Clark et sa Lotus. Mais en 1964, les Lotus ne sont plus à pareille fête et Hill reprend espoir. C'était sans compter sur un Surtees fort bien armé avec sa Ferrari 158. De nouveau vainqueur en Principauté, le moustachu n’imaginait pas un seul instant que son adversaire principal serait l’ex champion de moto. Durant toute l’année, Hill aura fait la course en tête du championnat, enchaînant les podiums, accumulant les points. De nouveau premier à Watkins Glen, le pilote BRM semble faire un grand pas vers une seconde couronne mondiale mais malheureusement pour lui, sa grande régularité lui fera défaut. Dans une époque où seuls les six meilleurs résultats de la saison sont retenus, l’anglais se voit contraint de retrancher des points à son compteur si bien qu’en arrivant à Mexico pour la dernière de l’année, Clark et Surtees peuvent encore espérer l’emporter. Cela ne semble pourtant pas se passer lorsque tout à coup, Hill s’accroche avec Bandini, l’équipier de Surtees. Obligé de réparer sa BRM, le moustachu perd toutes chances de marquer de gros points mais surtout, il laisse ses deux rivaux grappiller de précieuses unités pouvant faire basculer la balance à la toute fin. A ce moment-ci, Clark est virtuellement leader. Mais à deux tours du but, sa Lotus laisse échapper toute son huile. De ce fait, Hill retrouve le commandement du championnat mais alors que tout semblait plié, Bandini laissa passer Surtees, lui permettant de prendre assez de points pour dépasser le champion 1962. Le moustachu est battu. Bien qu’ayant scoré un point de plus que Surtees, la règle des six meilleurs résultats lui coûta une seconde couronne. Une sentence amère qui fut difficile à avaler mais voilà que la saison 1965 pointe déjà le bout de son nez. Rapidement, le championnat tourna en un remake de 1963. Hill vainqueur à Monaco, Clark ultra-dominateur sur sa Lotus. Pour la troisième saison consécutive, l’anglais doit se contenter de la place de vice-champion. Outre la Formule 1, l’anglais tente de percer tout autour du monde. Ainsi, le voici aligné aux 24 Heures du Mans pour la huitième fois consécutive, terminant deuxième pour la seconde année de suite. Un air de déjà-vu. De plus, Hill participa aux Tasman Series, le championnat de monoplace d’Océanie, toujours face au même Clark. En 1966, une nouvelle réglementation entre en vigueur en Formule 1, obligeant l’utilisation de moteur de 3L de cylindrée. Tout comme en 1961, BRM ne supporta pas le changement. La voiture est très loin des Brabham et malgré trois podiums, Hill ne peut lutter pour la gagne. Il se consolera aux Etats-Unis, arrachant un superbe succès lors des 500 Miles d’Indianapolis pour sa première participation. Déjà vainqueur de Monaco, l’anglais rêve d’accrocher le Mans à son palmarès et ainsi devenir le seul à s’imposer sur ces trois classiques. En attendant, le voici à un tournant de sa carrière en Formule 1. Lassé des casses à répétition des BRM et de suprématie de Clark sur sa Lotus, le moustachu décide de retourner au sein de l’écurie de Chapman. Le combat à armes égales pouvait enfin commencer.

Et pour se faire, Lotus étrenna sa toute nouvelle création : la splendide 49. Avec le nouveau V8 Cosworth, l’écurie anglaise vise le haut du classement. Pour sa première sortie officielle à Zandvoort, Hill réalise facilement la pole position mais en course, sa boite de vitesses le contraint à l’abandon. Si la monoplace anglaise écrase la concurrence sur un tour, sa fiabilité précaire la prive de nombreux succès. Bien que Clark remporte quatre succès, le moustachu ne s’en tira pas de la même manière. Sans succès, il ne termine que lointain septième au championnat. L’année suivante, les Lotus sont les grandes favorites et même si le double champion Clark semble le mieux armé, le vétéran Hill n’est pas à oublier. Pourtant, à Kyalami, Graham ne peut rien faire face à son jeune équipier, ne pouvant qu’assurer le doublé pour son équipe. C’est alors que la tragédie frappa l’écurie de Chapman. Lors d’une course de F2 sur le tracé d’Hockenheim, Clark perd la vie, accidenté contre un arbre. Le jeune prodige s’en est allé, propulsant Hill au rôle de premier pilote. Si beaucoup commencent à critiquer l’âge élevé du champion 1962, ce dernier estime avoir encore beaucoup à prouver, à commencer par cette saison 1968 sûrement destinée à son défunt rival. Vainqueur en Espagne puis à Monaco, le pilote Lotus fait d’emblée taire ses détracteurs mais rapidement, les ennuis reviennent. Quatre abandons plus tard, son avance au championnat se réduit à quatre petits points face à Ickx. Second au Nürburgring, abandon à Monza, quatrième à Mont-Tremblant puis deuxième à Watkins Glen, Hill collecte les points mais les adversaires ne sont plus loin. Une nouvelle fois, la finale se déroule à Mexico et une nouvelle fois, ils sont trois à pouvoir glaner la couronne : Hill, Stewart et Hulme. Mais cette fois, personne ne viendra contrarier ses plans. Après l’abandon de Hulme tôt dans la course, le moustachu s’envola tranquillement en tête, se battant contre son nouvel équipier Siffert jusqu’à l’arrivée. Au terme des soixante-cinq tours, l’anglais croise la ligne en première position, synonyme de seconde couronne mondiale. Celui qui était vu comme dépassé, fini, démotivé, rafle un deuxième titre avec l’équipe de celui qui lui aura mis le pied à l’étrier. Bien sûr, la saveur n’est pas la même sans la lutte avec Clark mais le sport automobile est fait ainsi. Mais en 1969, ce fut le début de la fin. Rejoint par le jeune espoir autrichien Rindt, Hill n’arrivera jamais à son niveau d’avant. Malgré une très bonne voiture et une cinquième victoire à Monaco, il n’est plus autant incisif que les années passées. L’homme aux cheveux longs bien coiffés et à la petite moustache ne peut qu’observer les combats entre Rindt et Stewart, les deux révélations de cette fin de décennie. A Watkins Glen, tracé qui lui aura souvent souri, un tête-à-queue dans les derniers tours l’obligea à sortir de sa voiture pour la remettre sur la route. Cependant, le double champion anglais oublia le plus important : sa ceinture de sécurité. Le tour suivant, alors qu’il avait prévu de s’arrêter pour changer de pneumatiques, sa Lotus dévia soudainement vers le bas-côté. La monoplace décolla, se désintégra en l’air, éjectant son pauvre pilote à une vitesse folle. Blessé mais conscient, Hill est rapatrié vers l’hôpital le plus proche. Là, il apprendra que ses deux jambes sont cassées, ce qui ne l’empêche pas de clamer haut et fort que son retour à la compétition est pour bientôt. Ce sera le cas en 1970, toujours sur une Lotus, mais privée cette fois-ci. De plus, une chose est formelle : sa pointe de vitesse qui le caractérisait tant semble disparue. A l’instar de Rindt qui enchaîne succès sur succès, l’anglais se contente de quelques points avant de sombrer au classement. A Monza, l’autrichien trouve la mort dès le départ. En deux ans, le moustachu aura perdu deux grands rivaux, deux grands champions. Si Rindt arrache tout de même le titre, son décès hante le pilote anglais qui ne songe pas à arrêter la compétition pour autant. Bye bye Lotus, bonjour Brabham.

Mais l’écurie Brabham n’est plus la grande Brabham des années 60. La BT33 puis la 34 ne sont pas au niveau des Ferrari, Tyrrell ou Lotus. Hill n’est plus aussi rapide qu’avant son accident et en 1971, malgré une belle quatrième place sur la grille au Castellet puis deux petits points sur l’Österreichring, le bilan est très mitigé. 1972 voit l’arrivée d’un certain Ecclestone au sein de l’équipe anglaise mais pour autant, les performances ne sont pas meilleures. Pourtant, c’est en Sarthe que le double champion du monde se rappela au bon souvenir de tous. Avec Henri Pescarolo, Graham Hill parvient à remporter les 24 Heures du Mans sur la Simca-Matra MS670, devenant ainsi le seul et unique pilote de l’histoire à accrocher les trois plus grandes classiques du monde à son palmarès : Monaco, Indianapolis, le Mans. Après cette dernière apparition sur la piste mancelle, le moustachu quitta Brabham pour monter sa propre structure : l’Embassy Racing. En 1973, il décide d’acquérir une Shadow DN1. En plus d’être peu performante, la voiture blanche et rouge n’est pas fiable du tout. Comme lors de ses débuts avec Lotus, Graham n’inscrira aucun point. L’achat d’une Lola T370 l’année suivante ne sera guère un meilleur choix. Surprenant sixième en Suède, l’homme de quarante-cinq ans sait que ses jours en Formule 1 sont comptés. Pourtant, il se lance dans une nouvelle aventure en 1975 en créant sa propre monoplace : la Hill GH1. Il n’effectuera que quelques tours de roues avec sa monture, ne parvenant même pas à se qualifier sur le circuit de Monaco, son tracé fétiche. Ainsi, après cent-soixante-quinze grands-prix, un record pour l’époque, Graham raccroche définitivement son casque. C’est désormais des stands qu’il gère sa nouvelle écurie et son petit prodige Tony Brise. Ce dernier parviendra à rallier l’arrivée de la manche suédoise en sixième position, le meilleur résultat pour le team anglais.

Si Hill sait pertinemment que diriger sa propre équipe est complexe, il n’eut pas le temps d’en faire réellement l’expérience. Le 29 Novembre 1975, alors qu’il revenait du circuit du Castellet après plusieurs essais, son jet s’écrasa sur un parcours de golf en Angleterre. A bord se trouvait Brise ainsi que plusieurs mécaniciens de l’équipe. Graham Hill avait quarante-six ans. Sa disparition provoque une onde de choc dans le monde des sports mécaniques. Malgré sa perte de vitesse depuis son crash de Watkins Glen, l’anglais était devenu un véritable personnage des paddocks, mais surtout le seul détenteur de la fameuse triple couronne. D’ailleurs, c’est lui-même qui instaura cette désignation, rectifiant dans le même temps les paramètres pour l’obtenir : Gagner les 500 Miles d’Indianapolis, remporter les 24 Heures du Mans au général et remporter le championnat du monde de Formule 1. Quinze ans avant sa disparition, Graham vit naître son fils Damon, lui-même champion de la discipline en 1996, devenant le premier “fils de” à rééditer l’exploit, vingt-huit ans après la dernière couronne de son père.

Graham Hill en chiffres...

Meilleur classement en championnat du monde F1 :

Champion du monde (1962, 1968)

Grands-prix :

175 (180 engagements

Victoires :

14

Podiums :

34

Poles Position :

13

Meilleurs Tours :

10

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