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Denny Hulme

C’est l’un des champions les plus discrets de la discipline, un kiwi que peu de gens auraient imaginé gagnant et pourtant, l’histoire leur donna tort…

Comme beaucoup de pilotes à cette époque, Denny Hulme n’aspirait pas forcément à faire du pilotage son métier. Pourtant, il l’avait dans le sang, si bien qu’à l’âge de six ans, il conduisait lui-même les tracteurs de son père. Amoureux de mécanique, le néo-zélandais quitta l’école à dix-sept ans pour se consacrer à sa passion. En plus de mettre les mains dans le camboui, il traverse son pays natal pour effectuer diverses livraisons tout en s’imaginant à la place des plus grandes stars du volant. C’est en 1958 qu’il débute enfin sa carrière en sport mécaniques. Après une année à écumer les courses de côtes dans sa MG, il acquiert, grâce à son père, une Cooper F2 qu’il prépare pour les circuits et les courses locales. Cette année-là, Denny se fit remarquer parmi ses compatriotes ce qui lui vala, avec George Lawton, un autre talent kiwi, d’être envoyé en Europe pour se mesurer aux as du pilotage, comme l’avait fait Bruce McLaren quelque temps auparavant. Mais leur arrivée en Europe prit un tournant tragique. Lors d’une course au Danemark, Lawton fut victime d’un terrible accident. Le malheureux décèdera dans les bras de Hulme, très affecté par l’évènement. Pour autant, il ne décide à aucun moment d’arrêter la course automobile. S’il retourne de temps en temps en Nouvelle-Zélande pour concourir à quelques épreuves, il s’installe sur le vieux continent, engrangeant encore plus d’expérience. Il participa à ses premières 24 Heures du Mans en 1961, remportant l’épreuve dans sa catégorie avec Angus Hyslop. S’il participe à de nombreux rendez-vous, il doit cependant payer les frais d’inscription, ce qui l’oblige à travailler en dehors des circuits. Il trouve refuge dans un petit garage anglais tenu par le champion du monde 1959 et 1960 de Formule 1, Jack Brabham. C’est le début d’une grande et forte amitié entre les pilotes. C’est ce dernier qui lui permit de courir en 1963 et 1964, successivement en Formule Junior puis en Formule 2, avec des résultats plus qu’intéressants. En 1964 est créé le championnat de Formule 1 pour l’Océanie, les Tasman Series. Pour le premier meeting sur le tracé de Levin, Hulme s’impose, éclipsant la star locale Bruce McLaren, seulement troisième. Mais s’il accrocha deux autres podiums, c’est bien ce dernier qui remporta la couronne. Pour autant, son talent est reconnu de tous mais difficile de trouver une place en catégorie reine. Et c’est finalement son grand ami Jack Brabham qui lui offrit cette possibilité, en 1965.

Mais dans un premier temps, il est question de quelques piges. Après quelques furtives apparitions hors championnat pour le compte de l’écurie Brabham, Hulme apparaît pour la première fois en tant que pilote officiel sur la grille de départ du grand-prix de Monaco. En cette année 1965, le moteur Climax est le gros point noire des Brabham et toute la saison, les BT10 se battront avec une épine dans le pied. Mais pour le bonhomme au look de bûcheron, pas question de faire de la figuration. Pour sa deuxième sortie, sur le circuit de Charade, il grimpe au quatrième rang, empochant ses tous premiers points en championnat. Il réitéra la performance à Zandvoort avec la cinquième place et les deux unités qui vont avec. Mais le reste du temps, la mécanique trop fragile lui fait défaut et celui que l’on finira par surnommer “l’Ours” à cause de son côté “bon gars”, sa grande amabilité et sa dévotion, renoncera la moitié du temps. Puis arriva l’année 1966, année de la révolution en Formule 1 avec l’avènement des moteurs 3 litres. Grâce à ce changement, Brabham délaisse le Climax pour un bloc Repco, certes peu puissant mais redoutablement fiable. Mais le début de saison ne s’avéra pas aussi glorieux qu’escompté pour Hulme. Après une panne de transmission à Monaco, il abandonne à Spa-Francorchamps sur sortie de piste, piégé par l’orage qui s'abattit lors du premier tour. Avant d'enchaîner avec le grand-prix de France, le kiwi est convié par Ford pour battre les Ferrari lors des 24 Heures du Mans. Associé à Ken Miles, les deux compères vont vite et mènent la classique mancelle avec aisance. Dans les derniers instants de course, le grand patron, Henry Ford II, décide de faire franchir ses voitures côte à côte à l’arrivée. Si l’image souhaitée est immortalisée, c’est l’autre duo McLaren-Amon qui s’impose, étant parti de plus loin lors du départ et ayant donc couvert une plus grande distance. Malgré cette déconvenue, Hulme se ressaisit vite et pour le grand-prix de France, il signe son premier podium en terminant troisième, derrière Brabham victorieux. A Brands Hatch, sur une piste bien humide, il grimpe d’un rang, passant à dix secondes d’un premier succès en F1, tenu ce jour-là, une nouvelle fois, par son patron et ami. La Brabham commence à sérieusement inquiéter la concurrence et ce ne sont pas les quatres victoires de rang de Jack Brabham qui indiquent le contraire. Mais si la machine du double champion du monde est un exemple de régularité, celle de Denny s’arrête par deux fois aux Pays-Bas et en Allemagne suite à un défaut d’allumage. Il finira par retrouver l’arrivée et le podium à Monza, là où son équipier récolte sa troisième couronne mondiale, avant de terminer à nouveau troisième à Mexico. S’il termine quatrième au championnat, Hulme ne peut se satisfaire d’être à plus de vingt points du champion. La revanche est prise. Cette même année, le néo-zélandais, touche à tout, s’initie au nouveau championnat nord-américain de prototypes : le Can-Am. Roulant sur Lola, il décida de changer de cap en rejoignant l’équipe de celui pour qui la Nouvelle-Zélande n’a que d’yeux : Bruce McLaren.

En 1967, l’écurie Brabham, forte de sa couronne mondiale acquise par le patron, souhaite continuer sur sa lancée, tout en testant de nombreuses innovations. Mais en cette même année, une arme redoutable fait son apparition sur les circuits : les Lotus 49 de Jim Clark et Graham Hill. Et pourtant, ce sont les Cooper qui créèrent la surprise en Afrique du Sud en s’adjugeant les deux premières places, Hulme ne terminant que quatrième. Le second grand-prix se tenait à Monaco, sur l’exigu tracé de la principauté. Si Jack Brabham décroche une nouvelle pole, la casse de son moteur Repco dès le départ perturba bon nombre de concurrents derrière lui, mais pas son équipier. De ce fait, le néo-zélandais menait la danse, sans vraiment être inquiété. Mais dans le dernier quart d’épreuve, Lorenzo Bandini se montrait de plus en plus pressant derrière la Brabham. Trop peut-être. Au quatre-vingt deuxième tour, la Ferrari de l’italien sort de piste à la chicane du port avant de se retourner et de s’embraser. Si le kiwi remporte son premier succès en Formule 1, ce dernier est éclipsé par le terrible accident de Bandini. Le malheureux italien décéda trois jours plus tard de ses nombreuses blessures et brûlures. Entre deux meetings, le néo-zélandais s’offre une pige à Indianapolis pour les 500 Miles, avec une belle quatrième place à la clé. A Zandvoort, les 49 font enfin leur apparition et comme attendu, elles écrasent la concurrence. Troisième de l’épreuve, Hulme fait l’opération parfaite en augmentant son avance au championnat. Mais à Spa-Francorchamps, son moteur Repco casse mais pour autant, son avance ne diminue pas. Il retrouve le chemin du podium en France puis en Grande-Bretagne, prenant le large au classement face à son équipier, second. Bien que très rapide, les Lotus souffrent de la fiabilité de leur V8 Ford-Cosworth ce qui laisse les deux Brabham accumuler de très nombreux points. En Allemagne, sur le tortueux circuit de Nürburgring, la bataille pour la tête est rude entre Clark, Gurney et Hulme. Les leaders changent au fil des tours mais au bout du compte, c’est bien le néo-zélandais qui s’impose au final après un grand-prix haletant. Avec douze points d’avance, le titre semble de plus en plus envisagé même si beaucoup restent sceptiques quant à sa faculté à tenir la pression mais contre toute-attente, le kiwi tient bon. Deuxième au Canada, il est contraint de renoncer à Monza, ce qui permet à son équipier de se rapprocher à trois petites unités. A Watkins Glen, les Lotus sont imbattables et relèguent tout le peloton à un tour au moins. Troisième de l’épreuve, Hulme récupère deux nouveaux points mais rien n’est joué, c’est la finale au Mexique qui couronnera le champion 1967. Si Clark domine facilement l’épreuve, les deux Brabham sont épiées de tous les côtés. Déjà détentrices de la coupe des constructeurs, elles offrent aux nombreux spectateurs présents en bord de piste un magnifique spectacle, conclu par la deuxième et troisième place de Brabham et Hulme. Avec cinq points de plus que son rival, le néo-zélandais devient champion du monde de Formule 1, un exploit inespéré pour celui qui débarqua à peine deux ans plus tôt dans la discipline. Le kiwi est heureux, son patron et ami tout autant. Et pourtant, à l’issue de la saison, Hulme fait le choix de rejoindre son compatriote Bruce McLaren, lui aussi détenteur de sa propre écurie. D’ailleurs, les deux hommes sont très amis depuis leur campagne commune en Can-Am, ponctuée par une domination sans faille des prototypes oranges, bien que le titre tombe entre les mains du fondateur. L’heure McLaren avait sonné.

Que ce soit en Formule 1 ou en Can-Am, Denny Hulme vivait McLaren. Ses débuts sur les monoplaces oranges, à l’occasion du grand-prix d’Afrique du Sud furent ponctués par les points de la cinquième place, pour la dernière course de Jim Clark. Le décès de ce dernier fut une grande perte pour la discipline et surtout pour Lotus et leur révolutionnaire 49. Avec des Ferrari, Brabham, BRM ou Cooper en retrait, les nouvelles McLaren semblent être l’arme absolue pour vaincre les anglaises. Mais si Clark n’est plus là, Chapman dispose d’un nouveau fer de lance : Graham Hill. Pour le deuxième rendez-vous de l’année, les nouvelles M7A disposent du même moteur que les Lotus. Deuxième en Espagne, Hulme démontre les nets progrès de sa machine mais c’est bien Bruce qui s’imposera dans un premier temps sur la machine orange, lors du fameux grand-prix de Belgique. Pour le champion sortant, les performances sont honorables pour la petite structure néo-zélandaise avec, très souvent, de bons points à la clé. Mais si les McLaren performent, le classement du championnat ne le reflète pas du tout. Seulement quatrième après la manche allemande derrière Hill, Stewart et Ickx, Denny espère rapidement pouvoir renverser la situation. Et c’est ce qu’il parviendra à faire, tout d’abord à Monza avec une avance considérable sur son dauphin Servoz-Gavin, puis à Mont-Tremblant, au Canada, avec un succès retentissant des McLaren, les deux kiwis monopolisant les deux plus hautes marches du podium. A ce stade, Hulme et Hill sont à égalité parfaite au championnat et tout est encore jouable. Mais la fin de saison tourna à la catastrophe. Un accident à Watkins Glen puis un bris de suspension à Mexico, les jeux étaient faits. Graham Hill devenait champion pour la deuxième fois, Stewart devenait son dauphin, repoussant le néo-zélandais au troisième rang. Si la couronne est perdue en Formule 1, en Can-Am, c’est tout le contraire. L’écurie McLaren est la meilleure du plateau mais la concurrence n’est pas loin. Avec trois victoires en six courses, Hulme raflait la couronne mais c’est en 1969 que la saison fut parfaite, du moins, pour l’équipe. Avec un calendrier passant de six à onze épreuves, les probabilités de voir différents vainqueurs étaient augmentées et pourtant, c’est l’inverse qui se passa. Les McLaren M8B de Hulme et de McLaren étaient si rapides qu'elles s’imposèrent à toutes les courses, écrasant comme jamais une discipline. Comme si cela n’était pas assez impressionnant, les deux hommes réalisèrent quasiment la totalité des doublés, une performance hors norme pour une voiture exceptionnelle. Mais du côté de la Formule 1, l’histoire est bien différente. La M7A est toujours de sortie et bien qu’équipée d’un aileron arrière, elle ne résista guère à une concurrence bien mieux armée. Et cette année, la surprise vient du clan français Matra et de son Jackie Stewart. Avec une troisième place à Kyalami, la campagne de Hulme débutait bien mais rapidement, les problèmes et mauvaises courses s’enchainent. Son équipier s’en sort bien mieux et espère pouvoir se rapprocher davantage des voitures bleues mais le retard est trop important. Les deux kiwi sont contraints de ronger leur frein en attendant la nouvelle monture prévue pour l’année suivante. En deuxième partie de saison, les casses mécaniques s’accumulent avec quatre abandons en cinq épreuves pour le champion 1967 alors que la victoire lui tendait les bras à plusieurs reprises. C’est finalement à Mexico, pour la dernière de l’année, que la délivrance arrive enfin. Les choses avaient pourtant mal commencé pour McLaren, Bruce étant contraint de s’arrêter avant même le départ. Mais sous un soleil de plomb, il n’y avait qu’un homme aussi robuste que Denny Hulme pour tenir et s’imposer dans ces conditions. Le curieux personnage surprenait toujours le paddock mais l’année 1970 allait lui réserver une bien mauvaise surprise.

Pourtant, l’arrivée de la M14A apporta une grande satisfaction à Denny et son équipier et patron Bruce. Deuxième pour commencer à Kyalami, il renonce rapidement après avoir égalisé son meilleur résultat en qualification jusque là, la deuxième place, avant de raccrocher de nouveaux points à Monaco. Dans le même temps, comme il le fait depuis 1966, Hulme court en Amérique, dans le championnat de Can-Am, mais développe également la monoplace destinée à courir lors de l’Indy 500. Mais lors des essais, un incendie vient frapper sa McLaren. Le pilote est très sévèrement brûlé aux mains et sous conseil des médecins, un repos forcé de plusieurs mois lui est prescrit. Mais quelques jours plus tard, à Goodwood, alors qu’il testait son prototype Can-Am, Bruce McLaren trouva la mort. Tout l’univers McLaren venait de s’écrouler. L’avenir qui semblait prometteur venait de s'assombrir. Il fallait pourtant une personne pour continuer à faire prospérer ce projet colossal. C’est ce que décida d’entreprendre le néo-zélandais et ce, malgré ses importantes blessures. Il reprit le volant en France, désormais associé à Gurney, un autre personnage de la famille McLaren. Impressionnant quatrième, il termina troisième à Brands Hatch et sur le Nürburgring, preuve de sa grande solidité mentale et physique. Après une casse moteur en Autriche, il retrouva la quatrième place à Monza lors d’un week-end lourd marqué par la mort du leader du championnat, Jochen Rindt. Si le titre de champion est rapidement attribué à l’autrichien décédé, la place de vice-champion est toujours convoitée par plusieurs pilotes, dont le néo-zélandais. Avec sa troisième place à Mexico, il échoue finalement en quatrième place, battu par les deux Ferrari de Ickx et Regazzoni. Hulme finira par se consoler en Can-Am en remportant six courses sur dix et le titre de champion, avec une avance écrasante sur son second. En meneur de file, le néo-zélandais espère pousser l’écurie de son défunt ami vers le haut en monoplace, tout en gardant le monopole en prototype. Hélas, si les McLaren sont toujours au-dessus du lot en 1971, c’est son équipier Peter Revson qui s’octroie la couronne pour dix points. En Formule 1 en revanche, l’histoire se complique. La nouvelle M19A n’est pas à la hauteur des espérances et le champion 1967 doit se contenter de petits points pour débuter. A Kyalami, il passe proche de la victoire avant de voir l’une de ses suspensions le ralentir fortement à quelques kilomètres du but. Mais après trois manches, les ennuis commencent. S’en suit une série de cinq contre-performances dont quatre abandons. Après un retour en quatrième place au Canada, il aurait pu s’imposer à Watkins Glen avant d’être victime d’une sortie de route. L’année 1971 sera définitivement à oublier pour le kiwi qui se projette déjà sur 1972 et la M19A évoluée.

Étonnement, la M19A fonctionna drôlement bien en ce début de saison 1972. Deuxième à Buenos Aires, il parvient à s’imposer à Kyalami, un premier succès pour McLaren depuis la mort de Bruce, la première également sous le règne du nouveau boss Teddy Mayer. Mais après un bris de boîte de vitesses en Espagne puis une étonnante contre-performance à Monaco, les espoirs du début de saison semblent peu à peu atténués. il retrouve par ailleurs le podium en Belgique avant de connaître un coup de moins bien à mi-saison. L’explication au championnat semble tourner au duel entre Fittipaldi et Stewart mais le néo-zélandais espère bien tenir le dernier mot. Malheureusement pour lui, il sera trop tard et pourtant, sa fin de saison tonitruante aurait pu le propulser bien plus haut dans le classement. Deuxième en Autriche puis troisième à Monza, à Mosport puis à Watkins Glen, Denny glane assez de points pour retrouver le podium final, loin tout de même des deux protagonistes de la saison. Cette année 1972 marqua la fin de sa présence en Can-Am. Pour la première fois depuis 1966, ce n’est pas McLaren qui remporte le titre, bien que le kiwi ait ajouté deux victoires à son palmarès. Désormais, il s‘adonne exclusivement à la Formule 1 et au développement d’une nouvelle monoplace : la McLaren M23. Pour sa première sortie officielle à Kyalami, Hulme parvient enfin à décrocher la pole position, sa première et unique en carrière ! Il n’arrivera cependant pas à la convertir en victoire le lendemain lors d’une course qui mit en lumière un jeune talent local, Jody Scheckter. Ce dernier fut très vite associé à Hulme dans sa personnalité et sa façon d’être, ce qui lui vaudra le surnom “d’Ourson”. La M23 est certes rapide sur un tour, elle pèche généralement en course. Mais à Anderstorp, pour le premier grand-prix de Suède de l’histoire, c’est l’inverse qui arriva. Parti sixième, il stagna longtemps au cinquième rang avant de se défaire, dans les dernières boucles, de Cevert, Stewart, Fittipaldi et Peterson pour finalement s’adjuger sa septième victoire en carrière. Malheureusement, sa saison reste en dent de scie et les points ne tombent qu’à quelques rares occasion. La fin semble proche pour le néo-zélandais qui décide pourtant de poursuivre en 1974, sa dernière. Et pour entamer ce baroud d’honneur, quoi de mieux que de s’imposer en Argentine après s’être élancé dixième sur la grille. Cet exploit ne refléta pourtant pas la suite des événements et pourtant, la McLaren est la meilleure voiture de la grille, comme en témoignent les trois succès de son nouvel équipier Fittipaldi. Après un ultime podium Autriche et trois courses sans histoires, Denny Hulme se retire sagement de la compétition pour regagner ses terres natales, la Nouvelle-Zélande.

Cependant, l’appel de la course est toujours présent et huit ans après son retrait de la F1, le voici de retour derrière un volant de voiture de tourisme, que ce soit chez lui ou sur le vieux continent. Le kiwi s’adonna même à quelques courses de camion. Le 4 Octobre 1992, alors qu’il pilotait lors de l’épreuve du Bathurst 1000, sa voiture s’arrêta au petit trot contre le mur. Au moment où les commissaires arrivent pour évacuer le pilote, ils s’aperçoivent qu’il est trop tard. Denny Hulme venait de décéder d’une crise cardiaque en pleine course. Celui que personne n’imaginait pilote de haut niveau restera comme le seul kiwi champion du monde de Formule 1, mais aussi comme celui qui aura permis de maintenir l’écurie McLaren à flot, avec le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.

Denny Hulme en chiffres...

Meilleur classement en championnat du monde F1 :

Champion du monde (1968)

Grands-prix :

112

Victoires :

8

Podiums :

33

Poles Position :

1

Meilleurs Tours :

9

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