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Ligier JS11/15

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Durant les grandes années de l'effet de sol, une équipe 100% française s'immisça parmi les grosses structures pour perturber leurs plans : Ligier et leur étonnante JS11/15.

Depuis 1978, la Formule 1 est passée dans une nouvelle ère : celle de l’effet de sol. Le principe est d’utiliser un profil d’aile d’avion inversé pour, non pas voler, mais coller la voiture au sol. La dépression créée sous la monoplace est telle que les vitesses de passage en courbe deviennent démentielles. A l’origine de cette trouvaille, Lotus et sa 79. Mais rapidement, de nombreuses équipes s’initient à ce nouveau procédé, dont Ligier. En 1979, l’écurie française lance la JS11. Le constat est sans appel : l’effet de sol est utilisé à merveille, surpassant de loin le système anglais de l’année écoulée. Les Ligier sont sensationnelles en début de campagne mais rapidement, la concurrence, et surtout Ferrari, parvient à réduire l’écart et à repasser devant les bleus. La base est saine mais le concept doit être poussé plus loin. C’est ainsi qu’en 1980, le team de Guy Ligier dévoile la JS11/15, une monoplace fort ressemblante à l’ancienne JS11 mais pourtant si différente. Si la forme de l’ensemble de la carrosserie en aluminium reste sensiblement la mienne, l’aérodynamique est pourtant retouchée. L’élément le plus flagrant est l’absence d’aileron avant, une mode qui apparaîtra sur bon nombre de voitures cette année-là. La raison du retrait de cet appendice est purement technique : la voiture génère tellement d’appui que l’aileron avant n’est plus nécessaire. La suspension est elle aussi retouchée, de manière à supporter davantage l’appui aérodynamique, tout comme l’aileron arrière. Sous le capot se trouve le même V8 Cosworth développant près de 500 chevaux. Sur le papier, peu de changements semblent avoir été effectués et pourtant, la performance est bien présente mais la Ligier n’est pas la seule à avoir évolué…

La saison s’ouvre en Argentine, théâtre du succès de Laffite un an auparavant. Le français est toujours de la partie mais cette fois-ci, c’est Didier Pironi qui vient piloter la seconde JS11/15, en remplacement d’un autre frenchy, Patrick Depailler, parti chez Alfa Romeo. Les voitures bleues sont très rapides mais sous la chaleur sud-américaine, c’est la Williams d’Alan Jones qui s’en sort le mieux. Avant le départ, bon nombre de pilotes se plaignent de l’état du circuit, partant en lambeaux à certains endroits. Malgré des travaux réalisés en hâte, la piste est dans un état médiocre mais il est trop tard pour changer d’avis, le public est présent et le grand-prix aura bien lieu. Dès le départ, Jones s’envole tandis que les Ligier se battent contre la Brabham de Piquet et l’autre Williams du héros local, Reutemann. Mais au second tour, le V8 Cosworth de Pironi explose : c’est déjà l’abandon pour le petit nouveau. Laffite prend son mal en patience mais au prix de quelques manœuvres osées, il parvient à reprendre la deuxième place, puis la première après l’arrêt en catastrophe du leader australien. Mais cette prise de pouvoir ne sera qu’éphémère. En quelques kilomètres, la FW07 revient sur la JS11/15 avant de la dépasser. Puis, quelques temps après, le français rencontre lui aussi des soucis de moteur, l’obligeant à abandonner définitivement ses espoirs de deuxième place. Au Brésil, sur un circuit d’Interlagos vivement critiqué pour son manque de sécurité, les Ligiers sont en forme. Tous deux dans le top 5, les pilotes espèrent une course bien plus tranquille qu’en Argentine mais peu après le départ, Pironi réapparaît aux stands : l’une de ses jupes ne s’est pas correctement replacée, entraînant une perte d’adhérence monstrueuse. Devant, Laffite est le seul à pouvoir tenir le rythme de la Renault de Jabouille mais les bosses du circuit brésilien finiront par lui être fatal. Son allumage se déconnecte, l’obligeant à stopper sa JS11/15 dans l’herbe alors que la première place était en ligne de mire. Les espoirs reposent donc sur l’autre machine bleue mais le retard accumulé en début d’épreuve est irrattrapable. Et pourtant, Pironi, au gré des abandons et grâce à sa vitesse de pointe, remonte dans la hiérarchie mais les trois premiers sont trop loin. Les points sont tout de même assurés avec la quatrième place, loin des attentes de début de course. A Kyalami, les moteurs turbocompressés des Renault sont nettement supérieurs mais les Ligier sont en embuscade. Quatrième et cinquième au départ, elles profiteront toutes les deux de l’usure prématurée des gommes de Villeneuve ainsi que de la crevaison de Jabouille pour remonter sur les deux dernières marches du podium, loin du vainqueur Arnoux. Ce podium est le premier cent pour cent tricolore de l’histoire, que ce soit du côté des pilotes ou des voitures. Petit à petit, les JS11/15 regagnent le devant de la scène. La lutte face aux Renault et Williams ne fait pourtant que commencer…

Avant de rejoindre l’Europe, la Formule 1 fait étape à Long Beach, un circuit particulier qui ne plaît pas forcément aux françaises. Après de longs essais pour mettre au point les monoplaces, l’équipe se rend compte qu’elle n’a plus de pneumatiques de qualifications à sa disposition. Cela se ressent désespérément sur le tableau final : Pironi neuvième, Laffite treizième. Les nombreuses bosses rendent compliqué l’utilisation optimale des jupes nécessaires à l’effet de sol, d’où les piètres performances des JS11/15. La course ne sera guère plus réussie et ce, malgré une quantité impressionnante de voitures abandonnées. Laffite fut l’un d’entre eux, obligé de s’arrêter suite à la défaillance de l’une de ses gommes. L’autre pilote Ligier parvient à passer sous le drapeau à damiers mais l’écart avec le vainqueur Piquet est affligeant. Heureusement, l’Europe et ses circuits plus lisses devraient changer la situation. Et c’est en Belgique que s’ouvre la saison européenne, synonyme de premier tiers de campagne. Les monoplaces françaises se montrent d’emblée très à l’aise et trustent les premières places, jusqu’à ce que Jones ne sorte le tour parfait, repoussant les deux machines bleues au deuxième et troisième rang, Pironi devant Laffite. Avant le départ, ce dernier ordonne qu’on lui change son moteur mais dans l’opération, ses mécaniciens oublient de s’occuper des freins, erreur qui coûta cher au français le jour de la course. Car si Laffite tient un bon rythme au troisième rang, son système de freinage montre rapidement des signes de faiblesse. Un arrêt aux stands plus tard pour purger les freins, la JS11/15 est de retour sur la piste, mais désormais en fond de top 10. A l’inverse, Pironi réalise un grand-prix magistral. En tête dès le départ, il ne la quittera à aucun moment pour s’adjuger, enfin, son premier succès dans la discipline. Les Ligier sont très rapides et l’ont démontré une fois de plus mais la fiabilité reste encore trop faible et les points perdus compteront beaucoup en fin de saison. Après Zolder, c’est à Monaco que la Formule 1 pose ses valises. Sur le papier, le tracé urbain et exigu ne devrait pas convenir aux françaises et pourtant, c’est bien l’une d’elle qui figure en pole position. Survolté depuis sa récente victoire, Pironi réalise le bon tour juste avant la pluie pour se glisser à la place préférentielle, quatre rangs devant son équipier. Alors qu’un carambolage sème la panique au milieu du peloton à Sainte-Dévote, les Ligier et les Williams s’envolent. Alors que la course avance, les nuages s'amoncellent autour de la principauté jusqu’à ce que la pluie face son apparition. Surpris par le crachin, le poleman perdit le contrôle de sa monture au Casino avant de heurter les rails de sécurité, détruisant immanquablement sa suspension. Le français est tellement déçu, lui qui se rêvait déjà en prince de Monaco. La pluie continue de s’intensifier et malgré les multiples signes de Laffite aux officiels pour demander son interruption, le grand-prix va jusqu’à son terme. Deuxième derrière Reutemann, le pilote Ligier reste très mécontent vis-à-vis des commissaires de course, estimant que la piste était devenue impraticable. Dans une période où la sécurité commençait à émerger, et depuis le terrible accident de Regazzoni à Long Beach, faire le choix de continuer n’était peut-être pas le plus judicieux…

Mais si ces questions de sécurité semblent naturelles pour les pilotes, elles passent largement au second plan pour la FISA de Balestre et la FOCA d’Ecclestone. Depuis le grand-prix de Belgique, les deux organismes sont en guerre, notamment à cause de l’annonce concernant l’interdiction de l’effet de sol à compter de 1981. A l’aube de la manche espagnole à Jarama, la tension est à son comble mais aucun des deux partis ne veut lâcher le morceau. Finalement, la FISA abdique, renonçant à participer au grand-prix. C’est donc sans Ferrari, Renault et Alfa Romeo que se tient cette manche politiquement incorrecte. Les Ligier n’y font pas bonne figure, renonçant toutes les deux. Laffite s’en sort d’ailleurs avec un gros choc, résultat d’un violent accrochage avec Reutemann. Le lendemain, la FIA stipule que le grand-prix d’Espagne ne compte pas pour le championnat, devenant hors-championnat. Tant mieux pour les bleus, bien que impactés par la guerre politique plongeant la Formule 1 dans le KO le plus total. La politique qui s’invite aussi dans le clan Ligier. En acceptant de payer les amendes infligées aux pilotes de la FOCA pour pouvoir courir aux 24 Heures du Mans, Pironi s’attire les foudres de Guy Ligier, ce dernier affichant pleinement son soutien à son leader d’écurie, Jacques Laffite. Dans le même temps, le team français annonce son association avec Talbot ainsi que le retour du moteur Matra et ce, dès 1981, pour devenir une marque à part entière. Pour le grand-prix national, les ambitions sont élevées, la victoire obligatoire. Et c’est Laffite qui décroche la pole position, devant la Renault d’Arnoux et l’autre JS11/15 de Pironi. La grande rivale Williams n’est pas loin derrière et teste ici, une nouvelle spécificité pneumatiques, à savoir les roues 15 pouces. Dès le départ, le poleman s’envole sans problèmes alors que Pironi lutte face à un Jones déchaîné. Après de nombreux dépassements, le classement se fige dans le top 3 mais peu à peu, le survirage touche Laffite qui voit ses gommes surchauffer. Avec ses plus grandes roues, l’australien de Williams n’a pas le même problème et continue d’attaquer jusqu’à revenir dans les rétroviseurs du leader. Le dépassement est impeccable, la défense inutile. Puis c’est au second pilote Ligier de revenir sur son équipier avant de porter une attaque décisive, manquant pourtant de peu l'accrochage en pleine ligne droite. Les JS11/15 étaient rapides, mais pas assez pour lutter face à Jones. La revanche est prise à Brands Hatch, pour le grand-prix de Grande-Bretagne. Cette fois, les Ligier font le choix des roues 15 pouces, ce qui n'altère pas les performances puisque les bolides bleus scellent la première ligne. Mais en coulisses, les inquiétudes sont grandes : ces roues n’ont quasiment pas été testées et personne ne sait quel sera leur comportement sur la distance. L’envol est idéal pour les françaises qui s’envolent nettement face aux Williams. Mais au premier quart d’épreuve, l’un des pneumatiques de Pironi explose, l’obligeant à regagner les stands pour en changer. Laffite reprend le leadership mais quelques boucles plus tard, la même mésaventure le touche, cette fois-ci plus dramatiquement puisque sa monture finit par s’écraser violemment dans les barrières. Jones reprend la tête mais derrière, le pilote Ligier rescapé fait le spectacle. Sa voiture est si rapide qu’il parvient à doubler un adversaire par tour ! Mais le rythme est peut-être trop élevé et comme en début de course, la jante cède et envoie la Ligier dans le décor. Le doublé qui semblait assuré se conclut en un double abandon catastrophique. Williams et Jones s’envolent, pour le plus grand malheur de Guy Ligier et de son équipe, résigné à six courses du but…

La saison se poursuit en Allemagne, sur le très rapide tracé d' Hockenheim. Mais là encore, la tragédie touche le petit monde de la Formule 1. Alors qu’il était en essais avec son team Alfa Romeo, Patrick Depailler quitta violemment la piste, se tuant sur la coup. Le paddock est sous le choc, surtout Laffite qui perdit ici, l’un de ses plus grands amis. L’ambiance n’est pas au beau fixe, d’autant plus que les Ligier ne sont pas à leur aise à cause d’une séance manquée et de mauvais réglages. De plus, la JS11/15 intrigue la concurrence depuis l’étude d’une photographie interne de la voiture prise par un certain dessinateur technique, Giorgio Piola. Les Renault et les Williams caracolent en tête mais les machines bleues finissent par tenir le rythme. Pourtant, la malchance touche encore le clan français, Pironi étant victime d’un nouvel ennui mécanique. Le classement semble figé quand tout à coup, les deux Renault renoncent au même moment pour le même souci. Avec deux places gagnées, Laffite retrouvent le podium et la seconde place, résultat inattendu jusque-là. Mais à cinq tours du but, coup de théâtre : le leader Jones crève dans le Stadium et doit passer par les stands pour changer son pneumatique dégonflé. La Ligier récupère donc le commandement pour ne plus jamais le lâcher. C’est la première victoire de Laffite en 1980, un succès à la saveur particulière en raison du décès de son ami Depailler. Très touché, le français lui rendit un bel hommage sur le podium. Lui qui ne voulait pas gagner sur ce grand-prix se retrouve alors vainqueur malgré lui, de quoi reprendre quelques points au championnat. L’histoire est bien différente en Autriche. Grâce à l’altitude de l’Österreichring, les Renault turbo sont largement au-dessus de la concurrence et notamment des Ligier, en proie à des soucis de pneumatiques. Pironi en fit d’ailleurs plus les frais que son équipier. Après un départ de toute beauté, le français, qui était remonté second, perd des positions tour après tour avant de s’arrêter pour changer de gommes mais rien n’y fait, sa tenue de route est désastreuse. Plutôt que de risquer l’accident, il décide de s’arrêter là sagement. Les choses se passent un peu mieux pour Laffite, bien que la gestion des gommes soit délicate. Avec un bon rythme, il accroche la quatrième place finale, à quarante-deux secondes du vainqueur Jabouille, enfin verni avec sa Renault. Des Renault toujours aussi véloces à Zandvoort, là où les JS11/15 perdent, encore une fois, inexorablement l’adhérence. Si Laffite s’en sort mieux que son équipier, c’est grâce à l’installation de nouveaux pontons sur sa monture mais à l’heure actuelle, les Williams, Renault et Brabham sont bien meilleures. Le grand-prix sera une copie presque conforme de la manche autrichienne : Pironi abandonne sur accrochage alors que Laffite tient la troisième place grâce aux abandons et erreurs de ses rivaux. Comme l’année passée, la deuxième partie de saison coûte cher au team français, quasiment exclu de la course au titre…

La fin de saison est proche mais avant de quitter définitivement l’Europe pour le continent nord-américain, la Formule 1 fait une dernière escale en Italie, à Imola. Pour la seule fois de l’histoire, le grand-prix transalpin se tient en Emilie-Romagne du fait des importants travaux débutés à Monza après le dramatique accident de 1978. Mais avant la tenue de l'épreuve coup de théâtre : Didier Pironi annonce son arrivée chez Ferrari dès l’année prochaine, en remplacement de Jody Scheckter, démotivé. Pour remplir son baquet vacant, c’est Jean-Pierre Jabouille, pourtant malchanceux depuis le début de l’année, qui accepte de conduire la seconde voiture bleue aux côtés de son beau-frère. Guy Ligier espère que ses hommes pourront terminer la saison en beauté : c’est raté. Les JS11/15 sont à leur plus mauvais niveau depuis le début de l’année. En qualifications, Pironi se classe treizième, Laffite vingtième ! La course sera longue et pénible pour les deux voitures qui atteignent, non sans mal, l’arrivée, mais à plus d’un tour du vainqueur Piquet. Pironi sauve cependant l’honneur en tenant la sixième place, trois rangs devant son équipier, distancé au possible. Fort heureusement, les Ligier retrouvent des couleurs à Montréal, notamment Pironi, troisième sur la grille. Au départ, les deux rivaux pour le championnat que sont Jones et Piquet s’accrochent, provoquant un impressionnant carambolage. La course est interrompue et repart après de longues minutes d’attente mais avant l’extinction des feux, la JS11/15 de Pironi s’élance et vole le départ. Ceci lui vaudra une lourde pénalité d’une minute. Malgré cela, le français attaque et s’il croise la ligne d’arrivée en tête, il n’est classé que troisième. Moins de chance pour Laffite qui, quatrième à deux tours du but, tomba en panne sèche, le faisant tout bonnement sortir de la zone des points. En remportant ce grand-prix, Alan Jones remporte le championnat du monde 1980. Celui des constructeurs est déjà plié, Williams l’ayant scellé dès la manche italienne avec une avance plus que confortable sur son dauphin Ligier. Puis arriva le dernier meeting de cette drôle de saison 1980. Une dernière qui débuta fort mal pour Laffite, violemment accidenté lors des essais. Un crash qui mit en lumière une innovation cachée par Ligier depuis deux années : une valve réduisant la pression sous la voiture pour gagner en vitesse de pointe. Ce système, aperçu pour la première fois grâce à l'œil expert de Giorgio Piola, est ici exhibé au grand public. L’avantage donné par cette trouvaille est important mais aussi illégal puisque le règlement stipule qu’aucune pièce n’est censée être mobile sur la voiture. Si aucune sanction n’est prise à l’encontre de Ligier, jamais plus ce système ne pourra être exploité ou utilisé. Qualifiées en milieu de peloton, les JS11/15 effectuent une belle dernière sortie, retrouvant le chemin des points et du podium, Pironi troisième, Laffite cinquième.

Ainsi se termine cette campagne marquée par le début de la guerre politique FISA-FOCA. Un conflit qui ternira à jamais l’image d’une discipline déjà mal vue auprès de certaines personnes écologistes. Pourtant, sportivement parlant, la saison 1980 fut très animée. Ainsi, la lutte entre Williams, Ligier, Renault et Brabham aura tenu en haleine des millions de spectateurs à travers le monde, là où dans le même temps, des écuries comme Ferrari, Alfa Romeo, Lotus ou McLaren se battaient désespérément pour les dernières places. Chez les français, la deuxième place finale est certe honorable mais pour Guy Ligier, les nombreux problèmes de fiabilité auront eu raison de sa couronne. Le titre aurait sans doute été possible si la fiabilité ne s’en était pas mêlée mais il faut dire qu’en deuxième moitié de saison, les performances de la JS11/15 se sont nettement atténuées. Reste que la monoplace bleue sans moustache aura remporté deux courses, réalisé trois poles, trois meilleurs tours et dix podiums. Les statistiques sont plutôt impressionnantes pour un jeune team d’à peine cinq ans et pourtant, l’écurie française ne retrouvera jamais ce niveau de compétitivité...

La Ligier JS11/15 en chiffres...

Grands-prix :

14

Victoires :

2

Podiums :

10

Poles Position :

3

Meilleurs Tours :

3

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